Revue New Microbes and New Infections septembre 2021
‘Depuis mars 2020, date à laquelle l’Ivermectine (IVM) a été utilisé pour la première fois contre un nouveau fléau mondial, le COVID-19, plus de 20 essais cliniques randomisés (ECR) ont suivi ces traitements hospitaliers et ambulatoires.
Six des sept méta-analyses d’ECR sur les traitements IVM publiées en 2021 ont révélé des réductions notables des décès dus au COVID-19, avec un risque relatif moyen de mortalité de 31 % par rapport aux témoins.
Lors de traitements massifs par IVM au Pérou, la surmortalité a diminué de 74 % en moyenne sur 30 jours dans les dix régions où les traitements étaient les plus étendus. La réduction du nombre de décès était corrélée à l’étendue des distributions d’IVM dans les 25 régions, avec une valeur p < 0,002.
De fortes réductions de la morbidité grâce à l’IVM ont également été observées dans deux modèles animaux, du SRAS-CoV-2 et d’un bêta-coronavirus apparenté.
Le mécanisme biologique indiqué de l’IVM, à savoir la liaison compétitive avec la protéine de pointe du SRAS-CoV-2, est probablement non épitope spécifique, ce qui pourrait permettre une efficacité totale contre les souches virales mutantes émergentes.’
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Pourtant ceci : ‘une analyse de la base mondiale de pharmacovigilance, VigiBase, faisant suite à une publication du New England Journal of Medicine rapportait en octobre 2021 une augmentation marquée des signalements d’effets indésirables dus à l’ivermectine depuis mai 2020 (date des premières mentions de l’ivermectine comme potentiel traitement anti-Covid-19). En date du 24 octobre 2021, il y avait 1726 patients rapportant un effet indésirable associé à l’ivermectine utilisée contre la Covid-19. Au total, 46 cas étaient graves (incluant 12 décès), et parmi ces derniers, 32 (dont 6 décès) ont reporté l’ivermectine comme unique suspect. »
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