école
1- Les mensonges des médias et ceux de l’école sont à peu près les mêmes.
Ni dans un cas ni dans l’autre, il n’est question ni de métro gratuit, ni de monnaie fondante, ni d’autres manières d’organiser la vie en société, qui méritent pourtant d’être connues des jeunes de pays démocratiques !
Leur mensonge est le même : par omission.
Et c’est massif !
2- Sans l’école, les médias ne seraient rien ; leur tâche est pré-mâchée.
(Bien sûr, l’école forme aussi les jeunes à la lire et à compter : ils y barbotent dans un petit bain.
La « lecture » des images, elle, ne s’apprend pas à l’école. Pas besoin, ça se fait directement dans le grand bain.)
Le principal rôle de l’école concerne ce qu’on y apprend sans l’apprendre, et sans le savoir.
La fameuse phrase « La culture est ce qui reste quand on a tout oublié » exprime ce point aveugle.
Plus que la famille (et le quartier, là où il y a une vie de quartier), ou la religion, l’école se veut le principal agent d’influence sur la jeunesse.
Elle crée une base qui, si l’on y greffe une vision alternative du monde, provoquera un rejet.
Ainsi pourrait s’expliquer que l’institution scolaire mondiale puisse présenter toutes les tares possibles et imaginables sans qu’il y soit recherché autre chose que des pseudos remèdes.
L’école est la matrice la plus active de la guerre cognitive, laquelle déborde bien sûr et bien largement la « guerre de l’information » désormais à la mode.
Elle a prouvé sa capacité à imposer une vision complète du monde et de nous-même.
S’il fallait dégager le trait le plus important de son message subliminaire : les choses vont bien quand les gens acceptent que leur place est quelque part dans une pyramide.
Tout ceci est à prendre comme une modeste incitation à cogiter.