désinformation
« Olivier Aballain, de l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille), a observé que la profession journalistique « n’a pas de culture scientifique », ce qui lui rend difficile « d’accepter l’idée qu’il y ait un consensus scientifique », plutôt que de jouer le jeu des opinions, « un pour, un contre ».
Sauf que, selon Idriss Aberkane, « le terme « consensus scientifique » est une arnaque politique ».
« La structure même des révolutions scientifiques appartient au dissensus. (…)
Le consensus n’est pas un mauvais procédé, mais il est entièrement et irrémédiablement POLITIQUE.
Dès lors, quand quelqu’un vous parle de « consensus scientifique » vous devez traduire qu’il ne s’agit que de donner à la politique une apparente justification scientifique, dans le but d’empêcher tout débat. »
Alors : quoi donc en lieu et place du consensus scientifique pour fonder une décision que le politique estime devoir prendre ?
Seulement l’opinion ?
Ou tirer à la courte paille ?
Ou décider de ne rien faire ?
Ou voter une loi qui dira le vrai, par exemple sur le réchauffement de la planète ?
Ou sur l’existence d’un complot ?
Pourtant, les lois de divers pays sur le délit de négationnisme turlupinent bien des esprits libres, non ?
Nota : Le premier amendement à la constitution U.S. interdit de légiférer sur le droit de s’exprimer.