école
Qu’il y ait, dans l’école actuelle en France, des quantités de traits du positivisme me frappe soudain.
Il est vrai que les Jules Ferry, Marcellin Berthelot et Cie, qui la mirent sur ses solides rails baignaient là-dedans.
Certes, ils sont loin d’avoir tout inventé, à commencer par l’enseignement simultané de La Salle, qui semble aujourd’hui aller de soi, tant il a peu évolué en près de quatre siècles !
Mais laissons, pour aujourd’hui, les divers autres ancêtres de l’école actuelle : Condorcet, Guizot, Duruy, etc.
Le positivisme, donc.
Pour schématiser les croyances à l’œuvre au sein d’une certaine élite française des dernières décennies du XIXème siècle :
1- l’humanité arrivera bientôt à son point culminant, grâce au Savoir occidental (on n’hésite pas à penser, paraît-il, que « Tout ce qu’il y a à connaître sera connu dans 25 ans »…).
et 2- la France est bien placée.
Nota : c’est aussi dans cette ambiance que fleurit la justification et le développement du colonialisme, dont Ferry sera un superchampion.
Pour dire vite, encore une fois : c’est en instruisant/éduquant le plus possible que le monde sera vraiment beau. Du coup : la notion de bibliothèque commence à s’élargir à une fonction éducative, l’école primaire devient obligatoire, il faut former des bataillons d’enseignants, etc.
Tout ce qui est inférieur doit être élevé.
À coups d’étroitisation, dirais-je, et c’est là où je veux en venir bientôt.
Car, oui, cette ambiance positiviste conduit à étroitiser le mental de tout un peuple.
Certes, peu d’enseignants d’aujourd’hui admettront que leur fonction est de doter leurs élèves d’œillères.
J’énoncerai donc bientôt quelques-uns de mes arguments à ce sujet.
Patience…
Mais cette ambiance positiviste conduit à étroitiser le mental de tout un peuple.
Certes, peu d’enseignants d’aujourd’hui admettront que leur fonction est de doter leurs élèves d’œillères.