Quelque chose comme des grappes ?
Via le type d’organisation esquissé ici,
j’entrevois la possibilité que des lieux alternatifs
fonctionnent en lien intergénérationnel avec des vieux, même en fin de course.Comment ça ?
Supposons un lieu A destiné à héberger durablement quelques personnes plus ou moins dépendantes (vieux et autres).
Supposons que ce lieu soit à distance « jouable » de quelques lieux alternatifs B (écolieux, communautés, etc., mais aussi personnes sans attache communautaire) pour qui la solidarité n’est pas un mot en l’air.Comment ces deux types de lieux, A et B, peuvent-ils être mutuellement favorables aux personnes qui les habitent ?
Le lieu A est supposé disposer en lui-même de tout ou partie du nécessaire dit de base pour la vie des dépendants, aux plans : alimentation, soins, aides à la mobilité, etc.
Les habitants de lieux B ont le souhait de compléter ce nécessaire dit de base : liens personnels avec tel dépendante, remplacement occasionnel des personnes chargées du nécessaire de base, divers coups de mains au lieu A, etc.Les habitants du lieu A peuvent avoir une implication, forte ou faible, dans un lieu B avec lequel ils ont noué une familiarité.
Les lieux B ont leur propre vie, activités, projets, histoire et …histoires.
Donc : ne pas outrepasser leurs forces.
La perspective ci-dessus peut
– être à géométrie variable, et donc ne pas les impacter au-delà de ce qu’ils souhaitent,
– viser des engagements réciproques à durée déterminée ou indéterminée.Dans l’abstrait, les premières tâches sont :
– identifier une zone présentant une densité minimale de lieux pouvant devenir B,
– rechercher dans cette zone un bâti convenant à l’établissement d’un lieu A,
– élaborer le plan d’acquisition d’un tel lieu A.
Ce qui implique, bien sûr, de constituer un solide noyau de concrétiseurs.Henri G., sur une proposition de Barthélémy A. – Mi-août 2022
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