Si internet n’existait pas, faudrait le désinventer : ce gigantesque dispositif totalitaire ne fut-il pas mis entre les mains du public et des entreprises pour servir l’empire qui, à l’époque, dansait seul sur sa piste ? L’irruption triomphante du capitalisme communiste ne conduit-il pas à dire que l’Empire numéro UN a – comme l’on dit en Chine – soulevé une pierre pour se la laisser tomber sur les pieds ? Avec cet empire UN, nous avons d’abord été des produits consentants ; désormais nous serons, en prime, les terminaux les plus consentants au service du dispositif.