Masikoro

Contribution à l’apprentissage de la langue Masikoro,
quand on est francophone.
Ou l’inverse.

Un homme avait deux fils.
Lehilahy raiky toy nanañ’anaky roe lahy.

Ka hoy ñy zain’olo tamin-draeny :
Le plus jeune dit à son père :

Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir.
‘Baba, ameo ahy ñ’anjara lovako.’

La zinaran-draeny tamin-drozy roe lahy ñy hanaña.
Et le père leur partagea son bien.

Peu de jours après,
Lafa bakeo,

nahoronin’ñy zain’olo ñ’anjarany iaby,
le plus jeune fils, ayant tout ramassé,

partit pour un pays lointain,
ka la nandeha an-tany lavitsy añy ie,

nanadany hananañy iñy
où il dissipa son bien

en vivant dans la débauche.
aminin’ñy hadala.

Lafa nilaniny ény hanañany,
Lorsqu’il eut tout dépensé,

une grande famine survint dans ce pays,
la nilirankalatsà ie,

fa nimosarè ñy tany nisy azy.
et il commença à se trouver dans le besoin.

Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays
Ka la nandeha ie nifehy amin’olo raiky tompon-tany,

ka la nataon’olo o mpiamby koso am-baibo añy.
qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.

Et il désirait remplir son ventre des gousses que les pourceaux mangeaient ;
La ninany hañatsiky ñy trony amin’ny hanin-koso reo,

fe tsy nameaniñ’olo ie.
mais personne ne lui en donnait.

Et, étant revenu à lui-même, il dit :
Ka lafa nimpoly ñy vetsivetsiny, la hoy ie :

Aky lahy ! Vintsin-kany amin’ny babako ao zay ñ’olo maro mpikarama iñy, ñy hany la tsy lany,
Combien de serviteurs de mon père ont du pain en abondance,

et moi je péris ici de faim !
fa zaho toy la maty mosary eto!

Handeha aho holy amin-draeko añy,
Je me lèverai et je m’en irai vers mon père,

et je lui dirai :
ka hanao an’izao azy hoe’he :

‘Baba, tsy mety ñy nataoko tamin-Ndranañahary voho taminao,
‘Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ;

je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ;
ka tsy maeva ho anakao koa aho,

fa ampindrizo amin’olo karamanao reo.’
traite-moi comme l’un de tes serviteurs.’

Et se levant, il vint vers son père.
La niongaky ie nañ’amin-draeny añy.

Mbo baky lavitsy eñy avao ie, fa jilon’i babany
Et alors qu’il était encore loin, son père le vit

et fut ému de compassion,
la nafereñay azy raeny

ka nily namonjy azy,
et, courant [à lui],

se jeta à son cou et le couvrit de baisers.
la nandrakoky voho nañoroky azy.

Fa nivola ñ’anak’olo hoe’he:
Et le fils lui dit :

‘Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ;
‘Baba, tsy mety ñy nataoko tamin-Ndranañahary voho taminao

ka tsy maeva ho anakao koa aho.’
je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’

Mais le père dit à ses esclaves :
Fa hoy babany nañina ñy mpiasany:

‘Alao bakao malaky ñy salotsy soa
‘Apportez dehors la plus belle robe,

et revêtez l’en ;
voho ampisalory ie,

ndraky asio bangy ñy tañany
et mettez un anneau à sa main

et des sandales à ses pieds ;
voho asio hana ñy tombony,

andeso bakao koa anak’aomby rohy iñy
et amenez le veau gras

et tuez-le ;
ha vonoe,

ka ndao tsika hanao fisinisinia.
et mangeons et faisons bonne chère ;

car mon fils que voici était mort,
Fa anako toy fa nimaty

fe velo ndraiky,
et il est revenu à la vie ;

il était perdu,
fa nitrobo

fe hita ndraiky.’
et il est retrouvé.’

Et ils se mirent à faire bonne chère.
La nisinisiny rozy.

Tam-baibo añy tamin’io ñy zokin’olo ;
Or son fils aîné était aux champs ;

et comme il revenait
ka lafa noly ie

ka nariniky ñy traño,
et qu’il approchait de la maison,

il entendit la mélodie et les danses ;
la naharè raha mantsintsiñy voho sinjaky.

La nikaiky mpiasa raiky ie
et, ayant appelé l’un des serviteurs,

il demanda ce que c’était.
nañontaneany foto-draha maresaky ao zao.

‘Ah’, hoy mpiasa iñy
Et il lui dit :

‘Ton frère est venu,
‘Niavy zaino

ka namono rohy baba,
et ton père a tué le veau gras,

parce qu’il l’a recouvré sain et sauf.’
fotony, nimpoly soa aminy iñy.’

La neloky ie,
Et il se mit en colère

et ne voulait pas entrer.
ka tsy nahefa nilitsy,

fe niboaky babany nanambitamby azy.
Et son père étant sorti, le pria.

Mais lui, répondant, dit à son père :
La namely an’i babany ie ka nanao an’izao hoe’he:

‘Ela ñy nanompoako anao
‘Il y a tant d’années que je te sers,

et jamais je n’ai transgressé ton commandement ;
ndraky mbo tsy nandika ñy safànao aho ndra indraiky,

fe la mbo tsy nameanao ndra anak’aosy hisinisiniako amin’ñy namako.
et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis ;

mais quand est venu celui-ci, ton fils,
Fa tampoko niavy anakao o,

ie fa nandrany ñy hanañanao tamin’ñy tsimirira iñy,
qui a mangé ton bien avec des prostituées,

tu as tué pour lui le veau gras.’
ro namonoanao ñ’anak’aomby rohy.’

‘Ah,’ hoy babany:
Et il lui dit :

‘Mon enfant, tu es toujours avec moi,
‘Anake, iha amiko eto avao,

draky anao iaby kila ñy hanañako.
et tout ce qui est à moi est à toi ;

mais il fallait faire bonne chère et se réjouir ;
Soa laha misinisiny tsika;

fa zainao o fa nimaty
car celui-ci, ton frère, était mort,

et il est revenu à la vie ;
fe velo ndraiky ;

fa nitrobo
il était perdu,

et il est retrouvé.’
fe hita ndraiky.’

Lioka 15 11/32

Merci aux contributeurs de cette présentation !

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

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Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

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