Comment se fait-il qu’il se produise habituellement si peu de troubles sociaux malgré les redoutables inégalités et dysfonctionnements (euphémismes ! voir plus bas) ?
N’est-ce pas surtout parce que les puissants – l’État et les puissances privées – se vêtent du costume de la légalité pour protéger leurs intérêts convergents ?
Les choses changent quand ce costume commence à se défraîchir ; par exemple quand se répand au sein du peuple l’opinion que légalité n’est peut-être pas synonyme de légitimité.
Or je crois que c’est le cas en ce moment.
Inévitablement, une fraction des puissants en est consciente, et craint pour ses intérêts : d’où le slogan « apaisement ».
Mais certains préféreront sans doute le RoundUp®pour traiter toute pousse d’insoumission de la part d’une « foule » d’administrés, de surcroît illettrés.
« Et qu’on n’en parle plus » penseront-ils, ces cons !
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Aperçu
Sans même parler des super-profits, ce chiffon rouge qui cache opportunément l’immense forêt :
Précarité à Loudéac (22) : « Nous avons des personnes qui viennent chez nous après trois jours sans avoir mangé ».
Intérêts convergents : exemple + autre exemple, mêmes intérêts…
Bonheur au travail « les Français sont personnellement malheureux au travail. Plus que tous leurs voisins européens. »
Craintes au travail « les craintes de burn-out ou les envies de démission concernent la moitié de la population. »
« 45 % des sondés disent avoir « songé » à démissionner au cours des six derniers mois, et (…) 15 % affirment avoir franchi le pas.
Fortunes : Part de la fortune héritée dans le patrimoine total : 65% en moyenne contre 34% dans les années 70. C’est le retour de la « société d’héritiers » du XIXe siècle.
Qui présentera au souverain (donc au peuple) le cahier général des doléances ?