Désinformation – Quid de la mouvance climato-sceptique ?
Proposition d’exercice :
1- Lire tranquillement, au coin du feu, l’un des livres de Christian Gérondeau, par exemple.
2- Puis lire ceci, de Radio-Canada (à ne surtout pas confondre avec le site web de Radio-Québec !).
Question : Que sait-on de l' »enveloppe » des travaux des chercheurs cités.
– Ont-ils des doutes sur ce qu’ils avancent, ou bien tout est clair pour eux comme de l’eau de roche ?
– Pourquoi ont-ils choisi ce thème de recherche ?
– etc.
– et puis, comme d’habitude : Quels sont leurs ressources et leur environnement habituel ?
2bis – Écouter Thomas Wagner
2ter – Lire David Chavalarias
2quater – Regarder ce schéma de Bon Pote.
3- Écrire un texte exprimant une position personnelle sur le climato-scepticisme.
Mieux : trouver quelqu’un à qui exprimer cette position personnelle.
Si l’on est café-philo-phile, prendre part à l’un de ces myriades (hum !) de cercles de partage de connaissances et d’opinions dont la multiplication foudroyante fait l’honneur de notre pays ; ou en prendre l’initiative, allez, tant qu’on y est. (l’humour ne passe pas par écrit, hélas !)
4- Confronter cette position perso à cet exposé de Reporterre intitulé « Tout comprendre… », titre qui ne manque pas de culot hubrique, faut dire !
5- Repos bien mérité.
*
Sur de plus en plus de sujets, nous sommes conduits à prendre position*, alors que nous n’avons ni de matériau ni de méthode pour le faire.
D’où la proposition (quasi-ubuesque) ci-dessus, visant à nous pousser au-delà de notre pauvre position d’informé passif.
* Éclairage, à ce sujet :
« Les parts de marché ne se gagnent plus au centre.
Désormais, c’est l’exacerbation des divisions politiques – et surtout culturelles – qui alimente l’audience, mobilise les lecteurs et génère du profit. »
Serge Halimi – Préface à la récente réédition de « Les nouveaux chiens de garde »