désinformation
« Les éditorialistes des grands médias audiovisuels ainsi que ceux des grands organes de presse soutenaient le oui au référendum sur la Constitution. Les tenants du non n’ont pas manqué de faire et refaire ce constat pendant la campagne d’avril-mai 2005. (…) Les télés et les quotidiens ont été squattés par l’argumentaire pro-TCE, et malgré cela 54% ont voté non. (…)
Il n’y a pas là un paradoxe mais une relation de cause à effet : les nonistes ne se sont pas exprimés malgré le battage en faveur du oui, mais du fait même de ce battage (entre autres motivations). (…)
Les médias sont tellement discrédités qu’ils ne sont plus prescripteurs mais contre-prescripteurs. (…)
Que le bourgeois dise oui suffit à convaincre de la pertinence du non. »