désinformation
Il y a une paire de décennies, je découvrais le résultat d’une étude québécoise avançant que les résultats directs de la pub sur les ventes étaient infimes.
Je me suis questionné.
Demeuré sans réponse, j’ai cessé de me questionner.
Aujourd’hui, une hypothèse se fait jour.
Elle surgit à l’écoute d’un ami à qui je demandais pourquoi il s’astreint à recevoir des pubs quand il consulte internet, alors qu’existe ADblock et d’autres invisibiliseurs de pub très efficaces.
Hypothèse
Les sommes pharaoniques dépensées pour la pub seraient justifiées parce que le menu peuple (et ses élites aussi, bien sûr) doit admettre que l’information transitant par les canaux d’information n’a pas à être juste, exacte, vraie.
Ce qu’elle doit être ?
Relativement crédible par les crédules (et qui ne l’est pas, plus ou moins ?)
Si j’accorde quelque crédit à cette hypothèse, force est de reconsidérer les liens entre médias et publicité, que je croyais jusqu’ici essentiellement d’ordre financier, puisqu’une forte proportion de médias doit, soit « compter sur » des recettes publicitaires, soit disparaître.
Y a-t-il du mépris réciproque dans cette affaire ? Les journalistes forcés de tolérer que la pub voisine avec leurs propres racontars ? Les publicitaires considérant les médias comme des « supports », rien de plus ?
Quelles influences de la pub sur l’ensemble de l’info ?
J’ignore si Raphaël LLorca aborde ce sujet dans ses bouquins.