école
« L’objectif de cet article est d’esquisser les contours d’une sociologie de l’éducation au changement climatique.
Pour ce faire, nous discutons du récit paradoxal sur l’urgence climatique, selon lequel nos sociétés ne réagissent pas alors qu’elles entendent l’alerte.
Notre hypothèse est que ce récit d’(in)action publique, devenu leitmotiv, cadre de manière inadéquate la manière dont nous pensons l’éducation au changement climatique.
En examinant la manière dont l’éducation au changement climatique a été traditionnellement pensée et pratiquée, nous constatons qu’elle est le plus souvent basée sur un modèle inadéquat qui rend les gens réticents à recevoir des informations sur le changement climatique et crée un fossé entre les attitudes et les comportements.
Cependant, nous identifions aussi la montée en puissance de nouvelles façons d’envisager l’éducation au changement climatique.
Recourant souvent à l’art, celles-ci semblent prometteuses car rendant sensibles et tangibles les transformations en cours elles peuvent susciter un engagement émotionnel. »