Eus Bergame italian ha catho, da Locronan breizhek ha catho, memes doare ?
Du Bergame italien et catho, au Locronan breton et catho, même procédé ?
Ma martezeadenn
Mon hypothèse :
En daou degouezh-se, al lec’h m’en emvod ar feizidi zo deuet da vezañ anv ur sant a-benn ar fin,
Dans ces deux cas, le lieu de rassemblement de fidèles a fini par désigner un saint,
rak ar pezh hon eus plijet azeuliñ n’eo ket kement Doue hag e Sent.
car ce qu’on a aimé y vénérer, ce n’est pas tant Dieu que ses Saints.
– Saint Pèlerin evit San Pellegrino-Bergamme,
Saint Pèlerin pour San Pellegrino-Bergamme,
anavezet abalamour d’e zour plat*, bremañ e krabanoù Nestlé.
connu pour son eau plate*, maintenant dans les griffes de Nestlé.
– Sant Ronan evit LokGronnan (gronnañ = en em vodañ, evel evit ur « rave »),
Saint Ronan pour LocGronnan (gronnañ = s’assembler, comme pour une « rave »),
anavezet gant e douristed.
connu pour ses touristes.
*Fellout a ra d’al liesvroadel boued Nestlé ober tromperezh ouzh ar steroniezh :
Exemple de volonté d’entourloupe sémantique : la multinationale alimentaire Nestlé, avec son
« Eau minérale gazeuse naturelle ».