école
« Un enseignant à la main leste pouvait se laisser aller sans grand risque. »
« Cela peut paraître choquant aujourd’hui, mais pour nous c’était une chose normale. Dans les villages, l’instituteur était, à l’instar du maire et du curé, une figure d’autorité que personne ne contestait. »
« Pour nos parents, si on était puni, c’est qu’on le méritait. Le maître d’école avait forcément raison. Il ne fallait pas se plaindre d’une punition, plaider l’injustice, sinon le père ou la mère nous mettait une avoinée ! C’était la double peine, en quelque sorte. »
« Tac ! Un petit coup sur les doigts, on le sentait passer. Surtout en hiver, avec le froid. »
Un autre vieux se souvient « être rentré à la maison en traversant le village avec un bonnet d’âne accroché dans le dos. »
Enquête de l’Almanach comtois 2024 auprès de ses lecteurs