J’imagine que le souverain (autrement dit : la somme des électeurs français actifs) avance vers l’urne l’esprit plus troublé – apeuré ou espératif – que lors d’aucune élection récente.
De ce qui se passe dans le monde (le numérique totalitaire, l’expansion gargantuesque de la religion de la marchandise, le mental en compote, etc.) et qui sous-tend le quotidien de nos existences, l’on n’a pas avancé d’un centimètre sur des choix à faire.
Sur ce qui nous sépare véritablement, nous qui sommes d’un bord ou de l’autre, l’on n’a sans doute pas davantage acquis les lumières nécessaires…
Nous avons été barattés par des médias qui s’imposent.
Pour les maîtres, tout ça est parfait.
Cette élection : encore un coup porté à la démocratie, non ?