Déjà veules et courbés – riches séquelles de notre éducation -,
nous voici en un tournemain placés sous tutelle.
« La véritable nature des décisions prises par le Président de la République, c’est le retour vers l’état de tutelle, où au jugement éclairé par le libre-arbitre se substitue l’autorité de celui qui, quoiqu’on en dise, n’est pas compétent pour suppléer à l’indépendance de l’ensemble des êtres raisonnables, éduqués en vue de se servir courageusement de leur entendement, et ce, dans la solitude s’il le fallait. » W Retour « vers une considération tutélaire que nous ne voulons plus, nous qui avons appris à vivre hors de cette état de minorité dans lequel notre président croit bon de devoir nous replonger. »
Bientôt dispensés de la charge d’élire ?