Assiduité

école

Illich, encore.
A Porto-Rico (années 60) :
« J’espère qu’un jour vos petits-enfants vivront dans une île
où l’on n’accordera pas plus d’importance à l’assiduité scolaire
que l’on n’en donne aujourd’hui à l’observance de l’obligation dominicale. (…)
J’espère qu’à la fin de ce siècle ce que nous appelons aujourd’hui « école »
ne sera plus qu’une relique du passé. »

Dans « Libérer l’avenir » (1969) :
« Je lance un appel pour que se développe une recherche
visant à remplacer (…) les écoles et les programmes impératifs interdisant de s’instruire à ceux
qui n’ont pas suivi le bon chemin,
qui ne se sont pas enfermés assez longtemps dans les salles de classe,
qui ne veulent pas payer le prix du savoir en se soumettant à la surveillance, à la sélection, aux diplômes et à l’endoctrinement. »

Pour comprendre le gouffre séparant l’école habituelle de celle espérée par Illich,
voici une de ses définitions :
« Une place à l’intérieur de la société
où chacun s’éveille par surprise,
un lieu de rencontre où les autres nous surprennent par leur propre liberté,
laquelle nous rend conscients de la nôtre. »
Pas spécialement pour des enfants ou des jeunes…

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