école
1976 – Rapport de la Commission de Développement des Responsabilités locales
« Toute la massification de l’enseignement depuis la fin de la guerre a accéléré sa centralisation. (…)
Cette centralisation, à la fois excessive et imparfaite, est préjudiciable aux collectivités locales. (…)
La centralisation pédagogique pèse sur les établissements ; toute modification, même mineure, des programmes, des horaires, est affaire d’État. »
(Soit dit en passant, fut un temps où l’on disait que la machine éducative française ne connaissait qu’une autre plus massive et centralisée : l’Armée rouge.
L’on sait ce qu’il est advenu de celle-ci.)
« Quand enfin le renouvellement intervient, il pose, en termes de gestion des établissements et du personnel, des problèmes considérables dont les perturbations sont perçues à l’échelon local. »
Ce tableau d’une commission majoritairement constituée d’élus locaux se conclut par une déclaration :
» Nous sommes convaincus que cette gestion paralysante n’est pas pour rien dans la crise d’autorité que connaît l’école. »
Ah! bon ? Un demi-siècle plus tard, il nous est pourtant encore répété que ça, c’est la faute aux parents…