communauté

Allons bon ! Un éloge du communautarisme ?

Eh bien oui ! Même pas peur !

Bon, c’est vrai que, en France médiatique, le mot « communautarisme » n’a cours que dans un sens péjoratif : il est devenu l’antithèse de l’unité républicaine, jusqu’à constituer un repoussoir politiquement très-très utile …

Prenons les choses sous un autre angle, celui de l’évolution historique récente de quasiment tous les peuples.
Notre « progrès » conduit en TGV l’humanité depuis des situations où l’individu se caractérisait – voire se définissait – par la large communauté à laquelle il appartenait, jusqu’à celles, actuelles, où il ne reste désormais pour caractériser « les siens » que la famille au sens le plus restreint ce de terme.
Remarquons que la société actuelle, même « individualiste », recèle donc encore au moins une micro-communauté en son sein.

Mais si l’on oublie d’associer « communauté » à « pré-individualisme » ou à « individualisme », la voie est libre pour inventer des « communautés post-individualistes ».

Et si l’évolution vers celles-ci se faisait au même rythme ultra-rapide où l’humanité s’est récemment trouvée propulsée dans l’individualisme, ça pourrait même être un horizon pour très bientôt !
Ma théorie mérite attention ? ou pas ?

Quel rapport avec des micro-villes post-capitalistes ? Eh bien, les micro-villes sont tout bonnement destinées à devenir un laboratoire de telles « communautés post-individualistes » .

Je précise illico que, dans ma représentation des choses, l’individu n’y perd aucunement sa place ! C’est même tout le contraire, puisque le « jardinage mutuel » au sein des communautés post-individualistes a pour but de faire passer chacun des membres de « Je peux peu » à « Je peux beaucoup » !

C’est ainsi, me semble-t-il, que l’affirmation « Je veux être le beau fruit de ma communauté« » pourra traduire un vrai désir d’émancipation, y compris individuelle.

En fait, selon cette conception, pour éradiquer le capitalisme, on se retire complètement du monde ?
Et puis quelles tailles pour ces grappes post-individualistes ?
Et puis aussi : ce seront des communautés attitrées (voire assignées), comme le sont depuis des lustres les familles et parentèles, c’est-à-dire auxquelles on n’échappe quasi-jamais pour de bon ?

le dossier microvilles

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