| « Car [ces connaissances] m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on peut en trouver une pratique, – par laquelle connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans -, que nous pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. . Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie. » | « Rak [ar ouiziegezh-se] o deus lakaet ac’hanon da welet e c’haller tizhout gouiziegezhioù talvoudus-kenañ evit ar vuhez, hag e-lec’h ar brederouriezh brokerezh-se, a gelenner er skolioù, e c’haller kavout unan hag a vefe pleustrek hag – dre anavezout nerzh hag oberoù an tan, an dour, an aer, an astroù, an oabloù hag an holl gorfoù all tro-dro dimp, ken dispar ma anavezomp micherioù a bep seurt hon artizaned – a c’hallfemp implijout anezho e memes doare evit kement implij zo dezho hag evel-se lakaat ac’hanomp da vistri ha perc’henned an natur. . Ar pezh n’eo ket hepken da c’hoantaat evit ijinañ un niver infinit a arzoù a rafe e vefe dudiet, hep bec’h ebet, diouzh frouezh an douar ha diouzh an holl aezamantoù a gaver ennañ, met deist-holl ivez evit dalc’hen ar yec’hed, a zo, hep mar ebet, ar mad kentañ ha diazez an holl vadoù all eus ar vuhez-mañ. » |
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