Initiative commune d’une demi-douzaine de jeunes fréquentant divers lycées : organiser dans l’arrière-salle d’un bistrot une exposition de leurs compétences artistiques aozañ un diskouezadeg eus o barregezhioù arzel où seraient réunis peinture, photo, musique, danse.
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C’est par la presse locale – comme la plupart du temps evel peurliesañ – que je prends connaissance de leur initiative : ce soir, concert de musique électro-acoustique fenoz e vo ur sonadeg sonerezh tredan-ha-koustek.. Il est bien rare que cette appellation concerne des concerts dans des bistrots ! Ral a wezh e vez graet sonadegoù er bistroioù eus an anv-se!
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Et je découvre que, ayant sollicité un compositeur de ce genre de musique pour donner un concert dans le même cadre, celui-ci avait répondu positivement, et même au-delà :
Ha gwelet a ran en doa respontet a-du pa oa bet goulennet digant ur sonaozer seurt-se reiñ ur sonadeg er memes framm, hag en tu-hont da se
« OK, un concert différent trois fois par semaine durant la durée de l’expo »,
« Ok, ur sonadeg disheñvel teir gwech ar sizhun e-pad padelezh an diskouezadeg »,
soit quatre semaines. Du coup, voilà les lycéens en position de rassembler un public une douzaine de soirs ! Y vinrent jouer – et improviser – divers musiciens invités par le compositeur. Belles ambiances !
pe pevar sizhunvezh. Diwar se, setu al liseidi e-sell da vodañ un daouzek noz bennak d’an dud! Eno e teuas sonerien a bep seurt da seniñ – ha da amprouiñ – pedet gant ar sonaozour. Aergelc’hioù kaer!
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Pas d’affiches, pas de soutien financier, pas d’association pour chapeauter l’opération.
Je ne cachai point mon admiration pour cette manière de conduire leur initiative : est-il vraiment besoin de se compliquer la vie, et d’obtenir des parrainages institutionnels ou financiers pour ainsi réussir à s’exprimer dans l’espace public ?
Mon bravo les surprit quelque peu, je crois !
A vrai dire, ils n’avaient tout bonnement pas pensé y recourir. Chapeau !