‘Si les Français réagissent avec leur tête, les Colombiens réfléchissent avec le cœur.’ Mme Betancourt.
Question subséquente : comment pourrions-nous comprendre la large partie de l’humanité qui « réagit » différemment de nous ?
J’imagine les incompréhensions, de part et d’autre, entre les « têtes » et les « cœurs » dans les organisations internationales.
Et je me demande ce qui en résulte quant à la conduite des affaires internationales.
Je parie que les pays les plus puissants – sont-ils plus « tête » ? comment savoir ? – ont un arsenal de moyens pour l’emporter…
Et comment ça se passe dans les entreprises multiculturelles ?
J’ai lu que « le sens du mot multiculturalisme varie énormément selon les auteurs, la discipline académique, l’école de pensée et le pays. À tel point qu’il n’est guère aisé de savoir de quoi on parle lorsqu’on l’utilise. »
Ben oui, tout logiquement, « tête » et « cœur » pointent jusqu’en ces zones sémantiques le bout de leur nez…
Et quelle place tient cette question dans l’orientation des politiques d’immigration ?
Sur ce point, Cayouche a une position bien à lui : ‘J’viens pas d’icitte mais j’viens pas d’ailleurs.’
Un livre (que j’ai pas encore lu)
Ceci dit, je ne connais aucun individu, mâle ou femelle, ni aucun peuple qui ne « réagit » qu’avec la tête ou qu’avec le cœur.
Et même : qu’est-ce réellement que « cœur » et qu’est-ce réellement que « tête » ?
Chercher du côté des neurones intestinaux, ce « second cerveau » ?
Y aurait-il, là, dans les tripes, des neurones « cœur » et des neurones « tête » ?
Et encore, compte-tenu de l’importance des conflits religieux, tant au niveau international qu’au plus près du quotidien : la religion est-elle « cœur » ou « tête » , ou encore autre chose ?
En tout cas, ouf ! quand je me rends dans un hôtel bardé d’étoiles au firmament du tourisme, ma carte Premium me permet d’échapper à ce type de problème : comme un fœtus ou un nourrisson, je fais corps avec mon environnement, et ça se passe miraculeusement sans accroc.