école
A tort ou à raison ?
Pieter Lagrou s’insurge contre le moyen officiellement retenu pour que les enseignants de Wallonie-Bruxelles, « en qualité d’émetteurs et de récepteurs », maîtrisent la langue dans laquelle ils enseignent : le QCM.
C’est, assurément, économique.
Et, à mon avis, tout à fait adapté s’il s’agit d’éviter la médiocrité absolue.
« Nous voyons très clairement l’iceberg à l’horizon, écrit-il par ailleurs. Nous savons que le navire va couler, à tous les étages de notre système d’éducation, des classes de maternelle sans instituteurs aux universités asphyxiées par une réforme à 100 % contre-productive. Nous comptons bien perturber l’orchestre avant d’en arriver là. »
Ses deux articles sont publiés par Le Soir, dans une série où une intelligentzia belge francophone, souvent inconforme, a hebdomadairement voix au chapitre.
Bravo, Le Soir !
Jusqu’à quand ? (genre « C’est fini, la récré ! »)
Julie Allard s’y exprime dans la même tonalité.
Un survol occasionnel de l’actualité en Belgique francophone fait apparaître que le navire « école » tangue bel et bien (voire gîte).