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Barth explique bellement que l’abstention c’est pas son truc.
Dévoilée (à l’instar de son prédécesseur qui exhibait, lui aussi, les attributs de son sexe) une honorable leader syndicale tente de nous faire croire que voter Front populaire est la condition pour que la rue puisse poursuivre le job après le 7 juillet.
Je crois l’inverse : plus les attentes des électeurs auront été déçues, plus ceux-ci seront combatifs*.
La leader, par contre, a raison en estimant qu’elle pourra mieux mettre ses ouailles en rangs de marche dans la rue en cas de « victoire » de la gauche. (Mais qui y croit, à c’te victoire, à c’t’heure ?)
Donnant-donnant est un mode d’échanges entre humains qui n’est pas le pire, ma foi…
* J’avais étonné quelques amis en avouant que, le soir de la première élection de Mitterrand-président, j’avais tout bonnement chialé, au motif que le politique allait désormais accaparer le terrain, nous demandant juste d’enfiler nos charentaises et d’attendre, devant la télé, que les bénéfices du vote nous arrivent…un jour.