désinformation –
1- Choisissez bien, choisissez BUT !
2- Je connais un lecteur du Monde qui n’a jamais lu un article de Valeurs actuelles ou de Bastamag.
Quels rapports entre ces deux phrases ?
Pour comprendre, imaginons l’inverse :
1- Choisissez bien, choisissez Le Monde !
2- Je connais un acheteur de mobilier qui n’a jamais visité Castorama ou Ikea.
Cette entrée en matière n’est peut-être pas la meilleure pour présenter ma thèse,
mais c’est celle qui me vient.
Un but majeur de la presse écrite des milliardaires
est de rendre les lecteurs dépendants.
Le lecteur fidèle doit toujours penser qu’il est à la bonne adresse pour s’informer : pourquoi diable irait-il « voir ailleurs » ?
Le principe de l’abonnement renforce l’impact.
Rendre le lecteur dépendant permet de l’influencer dans la durée.
Ainsi l’opinion se construit-elle pas à pas.
Au fond y a-t-il jamais eu une autre presse que la presse d’opinion ?
(La pub aime-t-elle aussi le lecteur qui dure ?)
Il y a des procédés d’influence bien visibles, et qui parfois même sautent aux yeux.
Mais une grande part de l’influence résulte des mensonges par omission :
surtout ne rien dire de ci ou de ça, et de tellement d’autres choses encore…
Au fond, des médias alternatifs jouent, sans problème de conscience, dans le même registre,
tant il est vrai que « les médias alternatifs ne sont pas une alternative aux médias ».
Il y en a pourtant qui offrent leurs informations à tous vents, en abolissant l’abonnement : Reporterre, Bastamag, LesCrises.
En parallèle d’un vrai droit à l’information, j’invoque l’obligation d’informer,
ce qui implique que les obstacles soient levés.
Pour créer un site répondant à cette obligation d’informer, la manière ne serait-elle pas de mettre en évidence un article particulier, pour lui adosser le maximum d’autres qui traitent du même sujet, et pas que dans une seule niche géographique !
Mais voilà : le système des abonnements constitue un premier frein à cette hypothèse.
(brouillon, à débattre)
J’entreprends – avec plus de difficulté que je ne l’imaginais – d’écrire sur la dépendance aux smartphones, en m’appuyant sur ce que j’ai lu à ce sujet (car je ne pratique nullement ce type d’activateur du quotidien).
Et je me demande quels rapports il peut y avoir entre ce sujet et celui évoqué ci-dessus.
La dépendance à la Tv et à la radio est-elle, encore, d’un autre ordre que ces deux ? Mystère.