L’existence humaine – et c’est sa spécificité – est basée sur une maldonne : notre aspiration au positif est – je crois – universelle, mais tout concourt à la contrer – et ça, depuis toujours .
– Les diverses cultures vivent donc sur la base très réaliste de l’opposition entre le bon et le mauvais. Et les spiritualités dont elles accouchent – et ce, depuis toujours – promettent la victoire du bon (qui devient « bien ») sur le mauvais (qui devient mal). Mais il ne s’agit là, hélas, que d’une promesse, s’agissant de l’humanité entière, ou même d’une société en particulier (il n’est que de considérer l’Inde, par exemple, pourtant accoucheuse du yoga, du vipassana, etc.) . Un leurre, avec lequel chacun vit plus ou moins confortablement…