meveleg ~ servile

Qu’est-ce que les œuvres serviles ?
Les travaux
où le corps a plus de part
que l’esprit.
Labourer, semer, récolter,
coudre, tricoter, lessiver,
faire des fleurs, des chapelets, etc. ;
exercer le métier de maçon,
menuisier, maréchal, tailleur,
cordonnier, etc.
et toutes professions manuelles,
pénibles et fatigantes.
Celui qui
s’applique le dimanche,
sans raisons légitimes,
à des œuvres serviles ou défendues,
commet-il toujours un péché mortel ?

Non.
On croit communément
qu’il faudrait travailler
pendant plus de deux heures,
soit consécutives,
soit en plusieurs fois.
S’il y avait en tout
moins de deux heures,
il n’y aurait qu’un péché véniel.
N’est-il pas permis de faire
certaines sortes de travaux
le dimanche,
quand ce n’est pas
pour gagner de l’argent ?
Pas davantage :
l’absence de gain ne change rien.
Ce qui est défendu
c’est de fatiguer le corps
à une œuvre servile.
Une servante ne pourrait pas
raccommoder ses effets le dimanche,
ni même une enfant travailler
aux vêtements de sa poupée :
tandis qu’il est permis
de gagner de l’argent
par des œuvres libérales
comme il arrive aux notaires,
aux médecins, aux avocats, etc.
Pourquoi n’y a-t-il que
les œuvres serviles
qui soient interdites ?
Parce qu’elles détournent davantage
l’âme
du culte de Dieu
et des devoirs
que nous avons envers lui
etc.
Petra eo an oberennoù meveleg?
Al labourioù
ma’z eus muioc’h a du gant ar c’horf
eget gant ar spered.
Labourat, hadañ, eostiñ,
gwriat, stammañ, koueziañ,
ober bleunioù, chapeledoù, h.a. ;
pleustriñ war ar vicher mañsonerezh,
munuzerezh, marichal, kemener,
kordonnierezh, h.a.
hag an holl vicherioù dorn,
poanius ha skuizhus.
Daoust hag an hini
a ra bec’h d’ar Sul,
hep abeg reizh,
da oberennoù meveleg pe difennet,
a dorfed bepred ur pec’hed marvel?
N’eo ket.
Krediñ a reer peurliesañ
e vefe ret labourat
e- pad ouzhpenn div eurvezh,
pe lerc’h-ouzh-lerc’h,
pe e meur a wech.
Ma vefe en hollad
nebeutoc’h eget div eurvezh,
ne vefe nemet ur pec’hed gwiniel.
Daoust ha n’eo ket aotret ober
labourioù zo
d’ar Sul,
pa n’eo ket
evit gounit arc’hant?
Ket muioc’h :
an diouer a c’hounidoù ne cheñch netra.
Ar pezh a vez difennet
skuizhekaat ar c’horf
gant un oberenn meveleg.
Ne c’hallje ket ur servijourez
didouliañ he dilhad d’ar Sul,
nag ur bugel zoken o labourat
gant dilhad he verc’hodenn :
E-keit m’eo aotreet
gounit arc’hant
dre oberennoù frankizour
evel ma c’hoarvez gant an noterien,
ar medisined, an avokaded, h.a.
Perak n’eus nemet
an oberennoù meveleg
a zo berzet?
Abalamour ma distroin muioc’h
an ene
diouzh azeul da Zoue
ha diouzh an dleadoù
hon eus e-keñver dezhañ.
h.a.
D’après Abbé Vandepitte, D.H. – Explication du Catéchisme à l’usage des cours de persévérance – 1922
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