Mon moi à moi

L’important, c’est moi.

Pourtant, l’individu n’a pas toujours existé…
Chez l’humain comme chez tous les vivants, il y a toujours eu un mêli-mêlo de générique et de singulier (je ne suis l’exacte image de personne), d’assimilé social et de particulier (j’ai faim), mais l’individu s’aimant soi-même, à tendance égotiste, conscient de soi, est « une forme très compliquée apparue relativement tard » dit la sociologue hongroise Ágnes Heller, au motif que la « conscience du nous » primait (« par exemple, du ‘peuple élu’ dans la mythologie juive », écrit-elle).

Une jeune Maya contemporaine, diplômée, exprime ainsi son idéal :
« être le beau produit de notre communauté » (ou « de ma communauté » ? je ne sais plus).

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