Moi, désinformateur ?

désinformation – Agent : Le FaceBookeur

Concrètement, quand j’ai forwardé une info qui m’a fait un minimum plaisir et sens (c’est comme ça que se passe en ces cas-là, non ? plaisir + sens), j’aurai tendance à adopter cette info comme également « utile » à d’autres, donc à me « mouiller » face à ces autres : et quand je suis ainsi « mouillé », je me colle une étiquette que je ne voudrai pas modifier, histoire de ne pas passer pour une girouette.
Ainsi, même si, d’emblée, je ne puis pas faire état d’une « vision du monde » élaborée, je m’en construis une, pas à pas.
Et quand j’ai mis le pied dans un camp, je vais assez logiquement me mettre à le défendre : donc à renforcer ainsi ma « vision ».

Oui mais : peut-on jamais parler d’indétermination initiale ?
Ou bien « plaisir + sens » résulte-t-il d’une pré-vision (dont je pourrais ne pas être conscient) ?

Et ainsi vont les mouvements d’opinion d’éditeurs en ligne de « nouvelles de ma chambre », engeance nouvelle.

Lire aussi cette réflexion sur la légèreté des internautes quand ils rediffusent une info.

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

Mes billets, au jour le jour, s’ajoutent à pas mal de mes écrits anciens…

Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

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