Morve

Pour obtenir un Kleenex, il faut planter des arbres en Finlande. Ça consomme du gazole. Puis, des années plus tard, vous devez les abattre avec de gros engins, qui, eux aussi, consomment du gazole. Transportés à l’usine sur d’énormes camions, ils sont broyés, transformés en papier, blanc comme Blanche-Neige, bien entendu, au cours d’un processus qui implique du chlore, lequel pollue les rivières. Puis c’est envoyé à l’usine Kleenex, où le papier est coupé, emballé, mis en paquets dans des boîtes en quadrichromie, acheminés par camions au dépôt, envoyés aux supermarchés où nous allons en voiture les acheter. Et puis on se mouche… Mais c’est pas fini ! Une fois utilisés, on les jette dans un sac de plastique qui ne servira qu’une fois, et puis ça doit être ramassé, emmené à l’incinérateur dans un camion de plus, à des kilomètres et des kilomètres, et brûlé, grâce à encore un peu plus de gazole, ce qui produit de la dioxine pour nos enfants. Et voilà pourquoi je me mouche avec les doigts… (S)

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