Nègre

« Maintenant, si j’emploie le mot negro, j’ai cette vague impression de malaise qu’on ressent devant quelqu’un qui dit israélite pour ne pas dire juif, et que sa délicatesse malhabile met au bord de la grossièreté. » (CR)
– A la ferme, gosse, je voyais passer pas mal de gens divers : le véto, le collecteur de patates, le curé, le mendiant, etc. et parmi eux, il y avait le bicot. Je n’avais jamais imaginé que ce mot désignant le maghrébin venant proposer ses tapis fût plus injurieux que celui de chiffonnier ou de telle ou telle activité ordinaire comme véto ou curé. Ni bougnoule, ni crouille, ni frisé, ni raton n’avaient cours. Je me demande quelle était la tonalité du mot Johnny, pour les Anglais chez qui des Bretons venaient écouler leurs oignons.

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Et
Assange
?