« Il faut attendre deux ans pour que la réforme du marché du travail ait ses pleins effets. »
Emmanuel Macron – Entretien 2017
On se fout bien de savoir si le pronostic est correct mais, moi, ce qui me frappe, c’est d’apprendre que, pour çui-là, le travail est un marché.
Il y eut, dans l’histoire, des marchés de personnes sur foirail : esclaves, valets de ferme, etc.
Les valets se vendaient eux-mêmes, les esclaves étaient vendus.
Dans son marché du travail à çui-là, qui vend quoi à qui ? qui achète quoi à qui ?
Ma conviction profonde est que ce que vend l’un n’est pas payé à sa juste mesure par l’autre : par exemple la participation d’un salarié – au-delà de sa tâche – au collectif-travailleur passe toujours à la trappe.
I’m’semble que c’est Michéa qui a donné ses lettres de noblesse à cette vision du travail collectif.
Par ailleurs, ceux qui pensent bêtement que les patrons donnent du travail se trompent, j’estime :
ne sont-ce pas les salariés qui donnent leur travail aux patrons ?