Vive la redistribution périodique des terres, des logements, des activités, etc. ! Au sein de communautés non collectivistes, une telle distribution serait un signe et un gage d’équilibre. Oui mais voilà : l’histoire de ces cinq derniers siècles est, en grande partie, celle de la destruction systématique de TOUT ce qui était communautaire. La résistance des habitants de la Zad de NDdL à être obligatoirement « individuels » s’inscrit donc contre un saccage séculaire, que voudrait encore et toujours perpétuer au XXIème siècle la sale coalition guerrière du BEM (Business, États, Médias). Parmi ceux qui s’opposent aujourd’hui à ce rouleau-compresseur : des Mayas et des Zadistes. D’une part, donc, des héritiers d’une très ancienne civilisation restée vivante, et de l’autre des créateurs d’une nouvelle civilisation. IN’est-il pas (est-ce plus naturel ? ça, je ne sais pas !), mais n’est-il pas plus bénéfique pour l’humain de naître, penser, agir, produire, aimer, vivre, vieillir et mourir en communautés !