école

Après 1870, le nouvel essai de République bourgeoise n’était pas du tout assuré de réussir : les précédents essais avaient tristement fait long feu, et les deux principaux méchants, le Prussien et la calotte, étaient aux aguets.
Il a donc fallu trouver des fortifiants.
Monuments à la République : place de la Nation (1878), place de la République (1883),
Et puis les esprits.
La France sera présentée comme
– existant depuis toujours,
– devant exister toujours,
– symbole du grand, du bon et du bien.
Autrement dit : Dieu.
^{En regard de ce nouveau dieu, la Déesse Raison aura été de la gnognotte !}
Il convenait de doper les esprits, de vigorer, d’énergiser.

Aujourd’hui, cette ressource est probablement obsolète : des forces supérieures sont à l’œuvre, auxquelles il faut juste faire confiance.
Il en découle que l’école en France n’a actuellement plus l’un des fondements qu’elle avait à sa naissance.
Mais un « roman national » (RN), en grande partie issu de ces formatages scolaires, vit encore de belles heures.

^{Question : Qu’en est-il des écoles du monde, similaires, et n’ayant pourtant pas connu ce type d’histoire ?}