Pour ce jeu, on utilise le matériel du jeu Scrabble (TM). Mais on en inverse tout bonnement les règles de base.
– Et quant aux règles de détail, on en invente sans fin de nouvelles, car il est important de créer, et surtout de disputer…
– Il s’agit de gagner le maximum de « points », comme dans tant de jeux ; mais non pas en les étalant fièrement devant les autres joueurs : en gardant par devers soi les pièces les plus valeureuses, puisque, à chaque coup, le joueuse « dépense » ses lettres qui procureraient le moins de points s’il jouait au Scrabble. Ces pièces de la plus faible valeur possible, il les joue pour composer des mots qui ne sont dans aucun dictionnaire connu par cœur par l’ensemble des joueurs. Aussi est-il important de déclarer dans quelle langue on joue, du moins si on joue dans une seule langue. Ces mots sont admis ou non par consensus des autres joueurs. S’il n’y a pas consensus – ce qui est beaucoup plus rigolo -, c’est le tirage au sort qui tranche. En ce cas, alternativement, coup après coup, on tranche soit par pile ou face (ou courte paille, ou…), soit aux dés (en décidant quelle face vaudra acceptation). Exception un coup sur deux : si, le coup d’avant on a dû recourir au tirage au sort, la nouveau joueur verra son mot automatiquement accepté.
– La joueur ne peut refuser de jouer quand c’est son tour.
– Au début de chaque partie, on décide comment s’en décidera la fin : un certain total de points dépensés par l’ensemble des joueurs ? ou un certain nombre de points dépensés par l’un d’entre elles tiré au sort ? Etc. La gamme de possibilités est vaste !
– On totalise alors les points restant entre les mains de chaque joueuse, et le gagnante est celui qui a gardé le max de points par devers elle.
– Cette gagnant peut, pour la partie suivante, modifier à sa guise telle ou telle règle de détail : ici aussi la gamme des possibilités est vaste !