Si j’étais de gauche…

Si j’étais de gauche, eh ben,
– primo, je ne comprendrais pas que le but ne soit pas, ici et ailleurs, d’abolir les conditions qui permettent de soumettre le peuple humain à l’échelle mondiale : propriété capitaliste, organisations internationales criminelles, etc.,
– je ne comprendrais pas cet entre-soi systématique des Français de gauche : par exemple que les médias de plateau vidéo de gauche n’organisent pas de vrais débats, se contentant de mettre en présence des gens qui sont grosso modo du même bord,
– je ne comprendrais pas que des partis se ficellent un impossible accord – avec « serment » – en quelques heures, juste parce qu’ils s’affolent ; un officiel de gauche se lamente, le pauvre, « Il faut savoir ce qui a fait peur dans le rassemblement que nous avons construit.» (sic).
– je ne comprendrais pas que cet accord puisse être déchiré à la première occasion,
– si je votais, je m’insurgerais contre l’injonction de voter pour quelqu’un qui ne me représente pas : par exemple, si j’étais LFI, je trouverais scandaleux de devoir voter pour un PS, ou – est-ce vraiment pire ? – pour une personne contre laquelle LFI s’est battue quand elle était premier ministre,
– peut-être ai-je encore d’autres raisons de ne pas être de gauche : faudrait que je réfléchisse…

…et, en tout cas, mon premier souci ne serait certainement pas de rendre gouvernable une machinerie d’État et le peuple sous-jacent…
(ou bien, c’est précisément ceci – verrouiller -, être de gauche ?
… Mais, serais-je en train de virer michéiste ?
faudrait p’t’être que je réfléchisse…)

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