tolérance ~ gouzañvusted

Mexique

L’ami T. m’écrit ~ Ar mignon T. a skriv din :
« Hier Dec’h, je jouais avec des amis gant mignoned à des jeux de table. L’un d’entre eux est très lent gorrek-tre et un autre fait un peu n’importe quoi du fait qu’il est fréquemment sous substance abalamour m’eo alies dindan danvez. Hé bien, j’ai beau aimer jouer, Forzh pegont plijus eo din c’hoari, ces deux là m’insupportent un peu et à plusieurs reprises meur a wech au cours de la partie j’ai eu envie de les secouer ou de récriminer contre eux.
Réflexe à la con typiquement français car les autres Mexicains les acceptent rak degemeret e vezont gant Mec’hikoiz all et les intègrent complètement penn-da-benn avec toutes leurs différences, sans les réduire à un «mou» et à un «drogué» et sans s’énerver de leurs travers mais au contraire en s’en amusant. Et quand je dis en s’en amusant Ha pa lavaran en ur c’hoarzhin ce n’est pas en s’amusant d’eux ou en s’en moquant, mais bien en appréciant sincèrement ce qu’ils sont ar pezh emaint (ou plutôt, font) et qui ajoute de l’amusement et de la richesse au jeu a laka dudi ha pinvidigezh ouzhpenn d’ar c’hoari. »

Lisant ce qui précède, T. ajoute « Et effectivement le mot tolérance ne convient pas evit gwir ne zere ket ar ger gouzañv. Il ne s’agit pas de cette tolérance qu’on prône ici en France dans l’absolu et qui théoriquement devrait nous faire supporter à peu près tout et n’importe quoi mais qui en réalité nous mène vite à ne plus tolérer ou supporter grand-chose.
Non, il s’agit d’une véritable convivialité ur gwir laouenekaat eo. Un vivre-ensemble concret (loin, de celui à la mode et dont on nous rebat les oreilles ici) réellement effectif, probablement parce que pratiqué (et obligé par la situation) en permanence et dès l’enfance moarvat abalamour ma vez pleustret dalc’hmat ha adal ma’z emaout ur bugel.

Bali

Observation d’E.
Il est apparu, à un moment donné, que mère et fils, qui habitent en ville, pratiquent l’inceste e veze gadaliezh gant ar vamm hag ar mab a oa o chom e kêr. A la campagne, la communauté décide de se préoccuper de cette anormalité, car c’est la communauté entière qui se considère responsable rak ar gumuniezh a-bezh a zo kirieg ouzh ar pezh a vez graet de ce qui es fait par chacun gant pep hini. Elle décide donc Divizout a ra neuze d’organiser ce qu’il faut (cérémonie, etc.) pour ne pas encourir la colère des dieux fulor an doueed.
Aucun rejet des sujets déviants, Distaol ebet eus ar sujedoù diroud, aucune sanction kastiz ebet à leur égard.

Arsellet gant E. :
Gwelet ez eus bet, d’ur mare bennak, e veze kac’hadaliezh gant ar vamm hag ar mab a oa o chom e kêr. War ar maez e tiviz ar gumuniezh plediñ gant an direizhder-se, rak ar gumuniezh a-bezh a zo kirieg ouzh ar pezh a vez graet gant pep hini. Divizout a ra neuze aozañ ar pezh a zo ezhomm (lidoù, h.a.) evit tec’hel fulor an doueed.
Distaol ebet eus ar sujedoù diroud, kastiz ebet.

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