tuerie ~ lazhadeg

 » J’ai eu le sentiment, pour moi, que lorsque les autorités temporelles et spirituelles ont mis une catégorie d’êtres humains en dehors de ceux dont la vie a un prix, il n’est rien de plus naturel à l’homme que de tuer. Quand on sait qu’il est possible de tuer sans risquer ni châtiment ni blâme, on tue ; ou du moins on entoure de sourires encourageants ceux qui tuent. Si par hasard on éprouve d’abord un peu de dégoût, on le tait et bientôt on l’étouffe de peur de paraître manquer de virilité. Il y a là un entraînement, une ivresse à laquelle il est impossible de résister sans une force d’âme qu’il me faut bien croire exceptionnelle, puisque je ne l’ai rencontré nulle part. J’ai rencontré en revanche des Français paisibles, que jusque-là je ne méprisais pas, qui n’auraient pas eu l’idée d’aller eux-même tuer, mais qui baignaient dans cette atmosphère imprégnée de sang avec un visible plaisir. Pour ceux-là je ne pourrai jamais avoir à l’avenir aucune estime. » *
Lettre de Simone Weil à Georges Bernanos

Hamas

Lorsque les autorités temporelles et spirituelles ont mis une catégorie d’êtres humains en dehors de ceux dont la vie a un prix, Pa’z eus bet lakaet ur rummad tud e-maez ar re o deus ur priz o buhez gant ar pennadurezhioù amzeriat ha speredel,
il n’est rien de plus naturel à l’homme que de tuer n’eo netra natureloc’h egett lazhañ.

Tsahal

Quand on sait qu’il est possible de tuer sans risquer ni châtiment ni blâme, on tue.
Pa ouzer e c’haller lazhañ hep risklañ na kastellañ na blamiñ, lazhañ e veze roet.
(Simone Weil n’avait pourtant pas vu de selfies de soldats en train de tuer joyeusement !)

Licence Creative Commons Mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Et
Assange
?