Une trajectoire de référence pour une contre-offensive

« Quand je disparaîtrai le monde tremblera »
décrétai-je quand j’eus fini d’admirer mes premiers poils de barbe.

Kundera évoque d’ailleurs une « immortalité profane, pour ceux qui restent après leur mort dans la mémoire de la postérité. Tout un chacun peut atteindre à cette immortalité, plus ou moins grande, plus ou moins longue, et dès l’adolescence chacun y pense. »

Comme tant d’autres, j’estimais en effet que ma disparition ne pourrait pas être sans conséquence.
Ou alors : à quoi bon disparaître ?
Et tant qu’à y aller, j’en avais choisi une bonne, de conséquence.

Or qu’est-ce que j’apprends ?

Un rapport « The Quake is On » vient de paraître, que le Plumard Enchaîné a pu se procurer en exclusivité (en vente également chez tous les autres bons désinformateurs).

Ma fin approcherait-elle donc ?
Ou bien le scénario a-t-il été modifié par un grand LLM sans qu’on m’en informe, moi le premier concerné ?

Et c’est pas tout.
Le Quake alimente déjà une multiplicité de kilomètres d’informations ; ça, c’est super car c’est vraiment bon pour le PIB qui s’encalaminait abominablement sans pétrole depuis la crise.
Heureusement, ma photo n’apparaît nulle part, ouf !

Même le gouvernement mondial inutile (GMI) s’en préoccupe (on ne rit pas !) :
Il « voudrait bien définir une trajectoire de référence pour une contre-offensive au tremblement, qui servira de base aux futures politiques et permettra de les renforcer durablement ».

C’est un peu difficile à comprendre, mais c’est riche, non ?

(à suivre, donc.
Restez connectés : ça s’annonce passionnant !)

Pourtant, à la réflexion, c’est Trop tôt !
Moi je dis Trop tôt !

Vraiment top tôt !
Ou alors, c’est à se flinguer direct (respect à l’Unabomber)

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?