Vacciner toujours plus ?

Quand je lis :
« Le vaccin limite l’émergence de variantes du virus »
« Le vaccin limite le nombre de formes graves chez les malades du covid »
etc.,
je me demande, par exemple :

– Quel vaccin ? Il en existe plusieurs, et il s’en prépare des ribambelles (plus de 200, ai-je lu), de types différents.
Comment s’accommoder de pareille généralisation ?

– Pour diminuer l’impact global du covid, convient-il de limiter l’apparition de nouvelles variantes ?
Ou de l’accroître ?
Les scientifiques ne semblent pas très au clair sur cette question.

– Chercher à limiter les formes graves manifeste peut-être une généreuse intention.
Mais quand un État se soucie principalement des capacités hospitalières – délibérément de plus en plus réduites -, peut-on encore parler de générosité ?

– Pourquoi chercher à vacciner tout le monde, y compris ceux qui – selon eux – ont de solides raisons de s’opposer ?
Gageons en effet que, pour certains, quoi qu’il leur en coûte, ce sera ‘Kentoc’h mervel eget bezañ saotret’, ‘Potius mori quam foedari’, ‘Death rather than disgrace’, ‘Plutôt la mort que la honte’. Ce qui, après tout, sera à leur honneur.
Question.
Ne s’agit-il pas, avant tout, d’assimiler ces opposants aux boucs émissaires de diverses épidémies du passé : juifs et sorcières, par exemple, désignés coupables, donc persécutables, et si cruellement persécutés ?

– S’il s’agissait réellement de limiter la propagation mondiale du virus, comment expliquer
a) que certains pays ne disposent de vaccins qu’au compte-gouttes ?
b) que Covax ‘donne’ des vaccins en fin de validité ou refusés par les pays riches ?
c) que les brevets sur ces vaccins ne soient pas dans le domaine public, ne serait-ce qu’au bout d’un an ?
Cumulées, ces trois questions conduisent à douter de la volonté exprimée par les États de vacciner soi-disant ‘à 100%’.
Ne s’agirait-il donc QUE de tirer le meilleur parti du marché, tel qu’il se présente ?

*

Pour comprendre notre réelle situation de terriens du XXIème siècle débutant, même si nous explorions à fond ce type de questions, nous resterions hélas très loin du compte !

Car nous sommes en proie à un mal durable que nous vivrons encore dans les années qui viennent : pandémie, démocratie en péril, emprise d’intérêts plus puissants que jamais dans l’histoire humaine, conditionnement des esprits, déshumanisation de la santé et de la médecine, etc..
Ce que, à desinfo.info, nous appelons des pandémioses.

Plus que de vaccins, nous avons et aurons un fort besoin de repères pour parvenir à y faire face.

Pour éclairer ceux que ça intéressera, j’envisage de livrer ici, de temps à autre, des extraits de Nemesis médicale, d’Ivan Illich.
Si d’autres éclairages se montrent pertinents – concordants ou non -, je les exposerai de même.

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

Mes billets, au jour le jour, s’ajoutent à pas mal de mes écrits anciens…

Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

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