Dans un livre remarquablement documenté qui a fait l’objet de toute une polémique, La Vendée-Vengé, Reynald Secher a établi qu’entre 1792 et 1802, c’est (sic) 117 257 personnes, soit 14,38 % de la population, qui ont disparu dans les communes touchées par la guerre. La Vendée fut le premier génocide idéologique de l’histoire et la répétition générale des massacres de masse du XXe siècle. Fours crématoires où les soldats de la République jetaient les femmes et les enfants, méthodes d’extermination chimiques qui furent à un moment donné envisagées pour venir à bout d’une population rebelle, nous y retrouvons (sic) tous les ingrédients d’une infamie en action qui prendra plus tard d’autres couleurs. (C)