Y a-t-il une vie après les Amap ?

Je lis une interview de Coline Serrault dans laquelle elle déclare :

« Il faut aller pas à pas. Première chose : exiger dans chaque village, chaque commune, chaque département l’autonomie alimentaire. Exiger qu’un paysan n’ait pas le droit de toucher une subvention sans faire – en plus de vendre sa récolte – une alimentation bio pour nourrir la population locale. Et on la lui achètera, sa production. Mais puisqu’on subventionne, subventionnons cela. Nourrissons les humains, pas les multinationales. Avec l’argent des Français, nourrissons les Français. C’est la première exigence. Si votre village s’appelle Marey-sur-Tille, eh bien exigez qu’il y ait à Marey-sur-Tille 1,2,3 ou 4 hectares qui soient consacrées à la culture vivrière en bio pour votre population et subventionnée à la même hauteur que l’équivalent en production d’une autre culture. Si on fait ça, on fait tout de suite sauter le système. Et qui peut se prononcer contre une telle idée ? »

Certes !

La dynamique des Amap, à côté de ça ? Eh bien, les Amap primo apportent la preuve que l’idée n’est pas stupide. Deuxio elles sont déjà en activité, et ce à l’initiative de gens réels, sans le détour par une revendication.

J’essaie, dans ces « Découvertes contemporaines », de privilégier ce qu’il est possible à tout un chacun d’entreprendre sans grands moyens et sans délai. Il est pourtant bienvenu que d’autres désignent un horizon plus vaste, dans lequel entrevoir un aboutissement à ces démarches personnelles ! Il en est ainsi des Amap et de la perspective ouverte par C. Serrault.

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J’aime me poser des questions, et j’ai des convictions : les deux marchent de pair !

Mes billets, au jour le jour, s’ajoutent à pas mal de mes écrits anciens…

Aujourd’hui, je suis aussi l’éditeur de desinfo.

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