J’ai lu qu’en France, entre 1965 et 1990, en pourcentage de la population, la délinquance a quintuplé, les admissions en hôpitaux psychiatriques ont plus que triplé, les mises en congé de longue maladie ont doublé, la consommation de médicaments tranquillisants a été multipliée par huit, celle du tabac s’est accrue d’un tiers, les suicides ont augmenté aussi d’un tiers, Le recours à la drogue, jadis inconnu, est devenu massif.
C’est ce que l’on nomme le « développement », mais qu’il convient vraiment d’appeler la FOLIE ambiante, supportée par tous à la faveur de « ce sentiment d’impuissance qui s’exprime au coin des rues, dans les commerces et sous les abris-bus » comme me l’écrit une amie.
Dans ce document, il est question de saper cette folie ambiante, entretenue par des fous dangereux, auto-proclamés maîtres du monde à coups de pognon et de guerres.
La saper par la racine en s’en prenant à ce sentiment d’impuissance quasi général.
Premier mouvement, donc : nous convaincre nous-mêmes que nous pouvons créer une société conforme à nos aspirations.
Je pousse même un cocorico : de même que la France fut célèbre dans le monde pour avoir apporté un espoir à l’humanité en instaurant des droits pour l’homme et des droits pour le citoyen, je me dis que nous pouvons à notre époque inventer de nouvelles propositions, Ce sera politique, tout comme les droits en question sont politiques, c’est-à-dire au fondement même du politique.
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