Dans LaTribune
« Il existe aujourd’hui un consensus scientifique sur les inégalités causées par la pandémie de Covid-19, qui a frappé beaucoup plus durement les individus les plus démunis et les moins diplômés en termes d’accès au marché du travail, de santé, et d’éducation. »
« Une infection dans la famille a un effet sur la prosocialité deux à trois fois plus négatif pour les lycéens d’origine sociale défavorisée. La crise sanitaire a ainsi là aussi accru les inégalités. »
Les auteurs de l’étude :
« Dans l’ensemble, notre étude suggère que l’exposition à COVID-19 au sein d’une famille élargit l’écart de prosocialité entre les élèves de SSE (Statut Socio-Economique) faible et ceux de SSE élevé.
Compte tenu de l’importance des compétences non cognitives en général et de la prosocialité en particulier, les effets négatifs des infections au COVID-19 sur les adolescents issus de familles de faible SSE peuvent avoir des conséquences graves et négatives à long terme pour ces adolescents, en particulier parce que la pandémie semble inverser toute tentative de combler l’écart en matière de compétences non cognitives entre les adolescents de SSE élevé et de SSE faible.
Les recherches futures devraient viser à vérifier si les effets que nous rapportons ici persistent à long terme et si et comment des interventions potentielles peuvent annuler l’écart accru de prosocialité entre les adolescents de SSE faible et de SSE élevé par le biais de COVID-19. »