Il y a un autre être humain derrière l’être humain que nous connaissons. Il y a une autre réalité derrière notre soi-disant réalité. Il y a un noyau commun derrière toutes les différences, et il y a un désir réprimé d’amour et de foyer derrière toute la cruauté. Il existe un monde où personne ne pense à en tuer un autre, où les idéologies et les guerres cessent, où les soldats posent leurs armes et où aucune puissance au monde ne pense à construire et à larguer des bombes. Cette « autre réalité » existe, et il y a beaucoup de gens qui le savent, mais qui ne savent pas encore comment la manifester.
(…) Aujourd’hui, bien que nous vivions dans une interconnexion mondiale, nous sommes incapables de nous faire confiance dans les conditions du capitalisme mondial compétitif. La logique d’un monde globalisé, qui suit les principes de l’économie, de l’exploitation et du profit, crée un concept de globalité très fragile. La vie réelle suit une logique différente. Lorsque les premiers êtres humains commenceront à suivre sérieusement cette autre logique, un concept de globalité complètement différent émergera
(…) La résolution de la crise qui est nécessaire aujourd’hui est une sortie créative et complète de l’ancien système. Cela se fera par la construction de villages de paix décentralisés, autosuffisants en ressources de base (eau, énergie, nourriture, communauté et amour).