« Il faut imaginer à quel point Mussolini aurait aimé Facebook !
Depuis longtemps, l’extrême droite cherche des outils pour contourner les médias classiques, où elle considère qu’elle est ignorée.
Avec les réseaux sociaux, elle a trouvé cet espace et l’a investi très tôt.
De plus, le message de l’extrême droite et des populistes est toujours simplificateur : c’est l’honnête travailleur qui s’oppose à une élite hors de portée qui contrôle tout.
Et les réseaux sociaux, qui sont en premier lieu des entreprises publicitaires, jouent sur l’émotion.
C’est leur fonds de commerce.
Ils sont adaptés à des messages simples qui en appellent à nos émotions, à notre indignation, à notre colère.
Les discours plus modérés, sensibles, nuancés, argumentés, y trouvent moins leur place.
Intrinsèquement, dans la façon même dont ils ont été pensés, les réseaux sociaux favorisent les discours simplistes, émotionnels. » Jamie Bartlett
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