Dans la guerre appelée guerre, chacun comprend maintenant que les obus et le nucléaire ne seront jamais qu’une partie de la solution :
guerre de l’info et cyberguerre sont, ou deviennent, des activités militaires naturelles.
De même, contre certaines formes de contestation/rébellion sociale, l’on envoie des flics de combat ;
alors que, contre d’autres, l’on opte pour des moyens soft.
Avantage de ceux-ci : si on les dissocie de l’ensemble où ils s’inscrivent, ils cachent aisément le fait qu’il s’agit bel et bien d’une guerre.
Grâce à Internet en particulier, Infox, Infopagande et Désinformation appartiennent potentiellement à la panoplie des combattants d’un camp comme de l’autre.
Mais potentiellement seulement, car la capacité de les mettre en œuvre n’est pas également répartie : la guerre peut donc aussi porter sur « être ou devenir en position dominante quant à détenir ces moyens et à en faire concrètement usage ».