Si un État voulait notre bien, ça se verrait, car
il ne répandrait pas le désarroi dans tous les coins, nous envoyant tous, plus ou moins, à la casse,
il n’anéantirait pas tant de richesses,
il ne nous mettrait pas en rangs, le petit doigt sur la couture du pantalon,
il ne nous fourguerait pas le premier vaccin venu, aux conséquences largement incertaines,
il n’éborgnerait ni n’amputerait à gogo,
il ne nous ferait pas craindre de manifester,
il ne transformerait pas le législatif en une triste dépendance de l’exécutif,
il ne compterait pas sur des médias de riches pour faire passer la pilule « Libéral nous voilà ! ».