Nous sommes une belle minorité à refuser le vaccin forcé et le pass dit « sanitaire ».
Les obéissants en tous genres, médias en tête, ont beau jeu de saluer la baisse de fréquentation des manifs du samedi.
Mais, à l’échelle du pays, nous sommes des millions, que l’on cherche à rendre indésirables.
Il me semble si les obéissants épousent le conditionnement imposé, c’est un effet de la peur qui les taraude.
Et d’en vouloir aux indésirables leur permet de laisser s’exprimer la haine.
Il y a six ans, je publiais un Appel « Créons par nous-mêmes, à la campagne, des microvilles irrégulières », et en prologue, j’écrivais :
« Si j’avais à caractériser d’un mot la société française actuelle, ce serait : HAINE.
Haine de mon voisin, parce qu’il n’est jamais comme je voudrais, c’est-à-dire comme moi ! et qu’à ce titre il me gêne (un peu ou beaucoup n’est pas la question : il me gêne, voilà !).
Mais ça, on ne peut pas encore le traduire en une déclaration publique.
Donc, ça tombe sur ceux qui sont un peu moins, ou pas du tout, mes voisins : ‘les’ ceci, ‘les’ cela…
Et des catégories de ‘pas pareils’, y en a à la pelle !
Haine de la vie qu’on mène, qu’on nous fait mener.
A une époque, il y eut une embellie.
Nos gosses allaient prendre l’ascenseur social !
La vie, même dure, allait valoir la peine d’être vécue ! Allez ! Allez !
Et certains allaient même faire la révolution pour de bon !
Mais quel résultat, au bout du compte ?
Haine de soi : ce con/cette conne qui n’est pas à la hauteur.
Ah ! les délices de l’auto-management !
Tout bénéfice pour le marché des psy, du `développement personnel’. »
Pendant ce temps, l’INSEE évalue « le moral » des français, en se basant uniquement sur des données et anticipations en rapport avec le pognon.
C’est un peu limité, non ?