« Le Monde, une indépendance éditoriale totale et absolue »(W)
Ici, Le Monde rend compte du livre d’un neuro-scientifique sur « Comment nous effectuons nos choix ».(W)
Sous-titre : Vaccination. Comment nos hésitations illustrent-elles les biais qui affectent nos choix ?
« De bien des façons.
L’impact de l’imagination peut faire surestimer le risque lié au vaccin : on se focalise sur le cas concret des personnes mortes de thrombose, malgré la très faible probabilité.
Les émotions jouent leur part : il y a la peur du corps étranger, l’anticipation du regret s’il m’arrive quelque chose…
Nos préférences, par ailleurs, sont parfois incohérentes : on refuse un risque de un sur un million, alors qu’on fait par ailleurs du parapente ou de la moto.
La procrastination est fréquente : on remet les démarches au lendemain par manque de volonté.
Il y a aussi un effet « dilution des responsabilités » : ma vaccination n’aura aucun impact sur la pandémie.
Il y a tout simplement la non-prise en compte de l’intérêt collectif.
Il y a le désir mimétique : je veux Pfizer parce que mon collègue a eu Pfizer.
Il y a le biais d’optimisme : de toute façon, je ne vais pas attraper le virus.
Enfin, il y a l’effet de halo, qui « pare » de tous les défauts le vaccin AstraZeneca…
Ce qui ne signifie pas que tous les motifs d’hésitation sont irrationnels, naturellement. »
Tiens-tiens ! Voici soudain aut’chose :
« Ce qui ne signifie pas que tous les motifs d’hésitation sont irrationnels, naturellement. »
??? Ah bon ?
Et quels sont-ils donc, ces motifs non-irrationnels ?
L’article en parle-t-il plus loin ?J’aimerais connaître quels sont ces motifs rationnels qu’aurait identifiés ce journal « d’information » au cours d’une investigation sérieuse – et même s’il est fondamentalement complaisiste (oui, même en ce cas, pour en parler, l’enquête s’impose, ce me semble.).
Moi, à l’inverse, je connais des gens qui se font piquer pour des motifs guère rationnels :
– peur d’être identifié comme dissident,
– en remerciement de toute cette bienveillance que manifestent les autorités à notre égard (authentique, je n’invente pas!)
– et même : « Ça se discute pas, c’est tout ! » comme pense un voisin (si c’est pas du rationnel de chez rationnel, ça !?!?!)
Mais la phrase la plus assassine de l’article est, à mes yeux :
« Il y a tout simplement la non-prise en compte de l’intérêt collectif ».
« Tout simplement ».
Au détour d’une phrase : « Tout simplement ».
Ben tiens !
Un peu subliminal, ça, non ?
Mais Attention !
Qui c’est qui sert désormais de crible à Facebook ?
« Facebook ne détermine pas lui-même si un message contient des informations fausses ou malveillantes, mais se base sur les conclusions de médias partenaires – dont, en France, Le Monde et l’Agence France-Presse. »(W)
N’est-ce pas une consécration, pour un journal qui aspirait à voir le monde du point de vue de Sirius ?
Et, désormais, à figurer parmi ses régisseurs ?
Et, puisque c’est précisément de ça qu’il s’agit ici, juste une petite question :
Comment Le Monde effectue-t-il ses choix en indépendance « totale et absolue ? »
Reste à savoir ce qu’écrit réellement l’auteur du livre ainsi encensé par ce journal :
Mathias Pessiglione – Les Vacances de Momo Sapiens. Notre cerveau, entre raison et déraison